Venez visiter Courquain |
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sortie du film le 26 janvier en Belgique une fois Résumé du film: C’est l’histoire de deux douaniers, l’un belge, l’autre français, qui apprennent la disparition prochaine de leur petit poste de douane fixe situé sur la commune de Courquain France et Koorkin Belgique en raison du passage à l’Europe le 1er janvier 1993. Francophobe de père en fils et douanier belge bien trop zélé, Ruben Vandevoorde se voit contraint et forcé d’inaugurer la 1ère brigade volante mixte Franco-Belge qui bénéficie d’un budget exceptionnel de 40 000 francs belges soit 5 900 francs français, mais aussi d’une vieille 4L des douanes. Son partenaire français sera Mathias Ducatel, l’un de ses pires ennemis, qui surprend tout le monde en acceptant spontanément de devenir le partenaire privilégié de Vandevoorde à bord du véhicule d’interception des douanes internationales qui sillonnera les routes de campagnes frontalières à la recherche des trafiquants de drogue et autres contrebandiers.En réalité, le douanier Ducatel vit un amour secret depuis presqu’un an avec la soeur de Ruben, Louise Vandevoorde, qu’il a rencontrée dans son magasin de chocolats situé dans la rue de la frontière, à quelques dizaines de mètres de son poste de douane. En plus de la difficulté de mener à bien cette nouvelle mission douanière, Mathias tentera tout pour se faire accepter et apprécier du frère de sa dulcinée, qui ne veut pas l’épouser sans la bénédiction de toute la famille Vandevoorde. On suivra aussi en parallèle la vie de tous ces petits commerces frontaliers bousculée par la libre circulation des biens et des personnes qui rend caduque et inutile leursprésences en douane fixe. Le tournage du film s'est fait en grande partie à Macquenoise (petit village de 500 habitants) entretemps baptisé Koorkin (Courquain) L'investissement, aussi bien pour la production que pour les commerçants, est énorme ! Regardez dans la partie travaux le gigantesque plateau de tournage extérieur "une fois." |
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![]() Toute l'équipe Leonidas de Macquenoise Hummm les bonnes pralines de Léonidas |
![]() En mars 2010, Dany Boon devrait réaliser son film "Rien à déclarer" au poste frontière de la douane de Macquenoise avec notamment Benoît Poelvoorde. Quant au scénario, il évoquera l'ouverture des frontières le 1er janvier 1993 à travers de l'histoire de deux douaniers, l'un belge, Benoît Poelvoorde ; l'autre français, Dany Boon. |
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Les comédiens
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Une cht'iteCarvin, petite ville du Pas de Calais,...un soir au dîner, la petite demande à son père: |
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[Photos des Travaux pour le tournage] |
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Un peu de nouvelles sur le film de Dany Boon et Benoit Poelvoorde « Rien à déclarer »Voilà nous pouvons vous assurer que le film se tournera bien à la frontière de Macquenoise – Hirson-Forêt . La société de production du film apportera plusieurs modifications à notre façade et notre magasin pour revenir à l’époque du scénario de 1986 à 1993 date des fermetures des douanes. |
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Articles de journauxDans la Botte secrète du film de Courquain RIZZA, ETTORE edition "Le Soir" du Mardi 25 janvier 2011 Le tournage de Dany Boon a animé Chimay et Momignies. Ses habitants nourrissent aujourd’hui de discrets espoirs. Chimay, ses maisons de pierres, son château avec une vraie princesse à l’intérieur, ses rues étroites et pavées. En travaux et la plupart presque désertes. Sur la petite Grand Place dominée par la collégiale de 1732 (c’est indiqué en gros sur la façade), l’ambiance en ce samedi est nettement moins animée qu’un an plus tôt, au début du tournage de Rien à déclarer. Au bistrot « le Vieux Chimay », Éric, le serveur, est seul avec Freddy, un client accoudé au comptoir boisé. Accrochées aux étagères à cocktails, des coupures de journaux proclament qu’un certain Franco tient le zinc depuis 30 ans. Rien sur le tournage. « La Chimay, bleue, blanche ou rouge ? », demande Éric. Un sourire amical lui sillonne les joues. Il bavarde volontiers, d’une voix basse et lasse. « Si le film va attirer du monde ? Je n’y crois pas trop. Peut-être des Français… Les Belges connaissent Chimay. » Puis, il se ravise : « On verra bien quand il sortira, on ne sait jamais. » Freddy, du genre taciturne, acquiesce. « L’avantage sur Macquenoise, c’est que le nom de Chimay est cité dans le film », poursuit Éric. On voit même les acteurs siroter la célèbre trappiste locale. « Me demande combien ils ont déboursé pour apparaître dans le film… » Dehors, la collégiale carillonne qu’il est 13 h 15. À la pâtisserie Hubert, Chantal sert le café à une table. Il ne faut pas la pousser beaucoup pour qu’elle s’enthousiasme. « On a eu beaucoup de curieux pendant le tournage ! Les passants étaient agglutinés devant la vitrine, on ne voyait plus rien. Quand ils sont partis, ça a fait un vide. » Mathilde, une cliente d’origine africaine, intervient dans la conversation : « J’ai un ami protestant à Baileux qui est venu se marier à la collégiale juste parce qu’on y a tourné une partie du film ! » Exaltée, elle se lève de table et faisant tintinnabuler ses bracelets : « Lors du casting à Baileux, un homme s’était même déguisé en femme pour être pris ! » « Vous devriez aller voir à côté, conseille Chantal. L’équipe y avait établi son quartier général. » À côté, ou presque, c’est au restaurant « Les Armes de Chimay », où Catherine replie les nappes après le départ du dernier groupe de dîneurs. Des souvenirs, des anecdotes ? Il faut plutôt demander à sa mère, Pierre-Nicole. La septuagénaire arrive aussitôt. « Avant le tournage, ils étaient toujours ici pour discuter. Ensuite, seul Poelvoorde repassait. » Elle montre du doigt un cadre de photos accroché au mur, où sont immortalisés quelques clichés de l’équipe. Pierre-Nicole sort d’autres photos, ainsi qu’une lettre de remerciements de la production. « Un soir, ils nous ont demandé de rester ouverts toute la nuit. On a été dédommagés de 400 euros, mais il fallait servir à boire aux figurants. Ils ont dansé à la queue leu leu. » « Venez, tranche Catherine, je vais vous montrer la maison où vit dans le film la fiancée de Dany Boon. » Cent mètres plus loin, elle montre le 16 rue d’Angleterre, une maison chimacienne typique en blocs de pierre. Aujourd’hui, elle est louée. Seloignes D’après le GPS, la prochaine étape se trouve à 6,4 km, soit 7 minutes de route. Seloignes, dans l’entité de Momignies, a accueilli deux scènes du film, l’une tournée dans un garage de voitures, l’autre chez un marchand de vélos. Au terme d’un bref itinéraire dans la vallée boisée de l’Eau blanche, quelques maisons clairsemées apparaissent. Un coup d’œil à droite, un autre à gauche, et l’on sort déjà du village. Demi-tour. Renseignements pris, le marchand de vélos n’existe plus. Son commerce a été remplacé depuis par une épicerie. Le garage Vinage, lui, est fermé. Dommage : le patron Emile Dubois aurait pu réexpliquer comment il a « tuné » la 4L du film pour l’adapter au scénario. Macquenoise Un serpent d’asphalte au dos peint d’une ligne blanche ondule dans un décor mi-champêtre mi-boisé. C’est la N99, vers le village de Macquenoise, toujours à Momignies, là où s’est tourné l’essentiel du film. Sur une partie de son tronçon, la chaussée porte le nom de route Charlemagne, cette voie par laquelle, dit-on, l’empereur carolingien se rendait de France à Aix-la-Chapelle. Douze siècles et demi plus tard – nous allons le voir –, des voyageurs venus de France empruntent toujours cette route, pour des raisons moins glorieuses que la gestion d’un empire. Momignies La région transfrontalière de la Thiérache, dont fait partie la Botte de Hainaut, ressemble au steak-frites sauce Roquefort que la serveuse vient d’apporter : un indétricotable mélange d’influences belges et françaises. Nous sommes à la taverne-friterie « Au délice », qui abritait encore dans les années 90 l’une de douanes du coin. À la table d’à côté, deux couples de joyeux convives hèlent la patronne pour lui offrir un pichet de toute force. Ce sont des Français frontaliers qui travaillent en Belgique. Refus poli de la patronne – « avec ça, je m’endors, je ne prends que du café à cette heure-ci ». Elle s’assied toutefois et une discussion s’engage, sur un ton suffisamment fort pour que nul n’en perde une miette depuis la route. L’une des clientes, un brin éméchée, évoque les bien connus « chemins de fraude » de la région, jadis empruntés par les contrebandiers de cigarettes, aujourd’hui sillonnés par les conducteurs « un peu bourrés » soucieux d’éviter un contrôle de police. On évoque les Tonglet – « les plus sympa de la commune, ils tenaient avant une friterie qui tournait du tonnerre de Dieu » –, famille toujours propriétaire de la pompe à essence Texaco qui a servi de décor au film de Dany Boon. Macquenoise (bis) Une pompe à essence jouxte une boutique de pralines. Dans le magasin, cinq personnes font la file. Devant le comptoir de la pompe, quatre. À l’extérieur, chaque voiture qui termine son plein est remplacée à la chaîne par une autre, tout aussi française. Un Monsieur avec une farde de cigarettes à la main : « On économise près d’un euro par paquet par rapport à la France ! » Sur le diesel, le distributeur de carburant affiche 1,243 euro/litre. La chocolaterie Léonidas comme la pompe sont tenues par la famille Tonglet, qui compte sept membres dans un rayon de cent mètres. C’est dans cette zone à la frontière belgo-française que l’équipe de Rien à déclarer a reproduit le poste douanier fictif de Courquain / Koorkin, principal décor du film. Décor, c’est le mot. Dans cette zone dont le principal atout est de pouvoir être fermée facilement à la circulation, les techniciens du film avaient fait construire une rue entière de bâtiments en carton-pâte, démontés après le tournage. Disparu, par exemple, le café « No Man’s Land » tenu par François Damiens. Seules traces visibles du tournage, la mention « Magasin belge », peinte sur un immeuble, et une pancarte « tabacs » rétro accrochée à côté de la pompe. « Nous l’avons rachetée à la production », sourit Marie-Thérèse Tonglet, mère de la gérante, laquelle tient son propre rôle dans le film. Marie-Thérèse "alias thèzier" évoque ce tournage dont elle n’a pas raté une prise – « nous avons dû fermer pendant douze jours, et le magasin de tabac en face pendant un mois ». Elle se remémore aussi ce fameux 1er janvier 1993 qui a vu la fin définitive de la frontière franco-belge. À l’époque, son mari et elle tenaient la pompe depuis déjà 30 ans. Pour eux, l’accord de Schengen a scellé la fin de leur activité principale, l’agence en douane, qui leur permettait d’obtenir une commission sur les taxes douanières. « On a été très, très touchés. Du jour au lendemain, notre chiffre d’affaires est tombé presque à zéro. » Et puis vint le Premier ministre Raffarin qui, en 2003 et 2004, a augmenté les taxes sur le tabac en France. Coup dur pour les buralistes d’outre-Quiévrain, bénédiction pour ceux de la frontière belge. Le film de Dany Boon sera-t-il la source d’une seconde résurrection ? Tant la municipalité française d’Hirson que la commune de Momignies veulent y croire. La première a racheté le bâtiment de la douane française pour y installer prochainement un musée dédié au film. La seconde envisage, entre autres, de rebaptiser la place du Val d’Oise en « place de Courquain », histoire de fournir un repère aux GPS des touristes. Personne n’ose le dire tout haut, mais chacun ici le pense très fort : ah, si Rien à déclarer faisait le même malheur que Bienvenue chez les Ch’tis ! Ah, si Macquenoise et la Botte du Hainaut pouvaient connaître les mêmes retombées touristiques que Bergues ! Après tout, c’est sûrement avec des « si » que les trappistes ont mis Chimay en bouteilles. |
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Ils seront les douaniers à MacquenoiseD. Boon et B. Poelvoorde, la version moderne de Bourvil et De Funès?
C’est un peu la “ dream team ” du cinéma français qui va se retrouver en tournage à Macquenoise (Momignies, dans le Hainaut) ces prochaines semaines. source Sud presse 26/12/2009 |
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“Ma station essence, dans le film de Dany Boon”Dany Boon s’invitera chez nous pour tourner son prochain film:“ Rien à Déclarer. ”Son équipe prépare les lieux de tournage au poste frontière de Macquenoise depuis le début du mois de janvier. La station essence de Catherine Tonglet sera sur la pellicule. source nouvelle gazette 20/01/2010 |
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“Ma station dans le film de Dany Boon”
Jeudi 21 janvier 2010
“ Nous cohabitons avec l’équipe de tournage depuis le début de l’année ”, raconte Catherine Tonglet, gérante de la station Texaco située à Macquenoise, le long de la frontière française. La rencontre avec Dany Boon L’équipe de tournage source Sud presse 21/01/2010 |
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Nouveau film de Dany Boon : la frontière change de look| CINÉMA | Ici, il faudra attendre le 1er mars pour entendre Dany Boon lancer son premier « Silence, on tourne ». Pour l'instant, c'est plutôt le sifflement des perceuses qui domine sur Macquenoise, verdoyant carrefour situé en Belgique, à la frontière du Nord et de l'Aisne. « Nuits blanches » vendredi 22.01.2010, 05:06 - PAR CHRISTOPHE CARON "la voix du nord" |
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Dany Boon: “Je suis simple”(23/10/2009) © BELGA Dany Boon rit déjà du rôle de douanier qu’il écrit pour Poelvoorde BRUXELLES Il est comme ça, Dany Boon. On lui parle de contre-emploi, il est ravi et évoque André Dussollier. “Sur le tournage, avec sa perruque, je lui disais : Il n’est pas là, ton frère ? Tu as un physique un peu plus ingrat, c’est normal qu’il ait mieux réussi que toi (rire).” © La Dernière Heure 2009 |
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Tournage de « Rien à déclarer » de Dany Boon à Chimay
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Dany Boon : « Ce sera d'abord une comédie pleine de tendresse »mardi 16.02.2010, 05:02 - La Voix du Nord
| FILM | Dany Boon était hier à Macquenoise et Momignies, à la frontière franco-belge, pour présenter « Rien à déclarer » dont le tournage débute ce jeudi à Chimay. L'occasion pour le réalisateur-acteur de dévoiler son nouveau film lors d'une conférence de presse. > De quoi va parler ce nouveau film ? Dany Boon : « Le sujet central, c'est la fin des frontières en 1993, et la réorganisation des douanes belge et française. Quand j'étais gamin, tous les dimanches, avec mon père, on allait au tiercé en Belgique. Le sujet m'a passionné. Ces postes frontières sont devenus depuis 17 ans de vrais "no man's land". L'Europe a décidé de supprimer les frontières il y a des choses qui sont positives dans cette décision mais aussi négatives notamment avec toute une économie de la frontière qui a disparu. Et puis, Belges et Français... nous sommes un peu cousins. Ce qui va me permettre d'aller très loin dans l'humour. Mais bon, ça reste une comédie et j'espère que les gens riront ». > Pourquoi avoir choisi Macquenoise pour la grande partie du tournage ? > Vous allez aussi tourner à Chimay n'est-ce pas ? > Après « Bienvenue chez les Ch'tis » et ses 20 millions d'entrées au cinéma, comment abordez-vous ce nouveau film ? Un très bon accueil > Le temps d'un tournage, Macquenoise va donc devenir Courquain... > Le budget du film est-il conséquent ? > Pensez-vous qu'il y aura des retombées au niveau local comme ce fut le cas pour Bergues ? PROPOS RECUEILLIS PAR LIONEL MARÉCHAL |
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article l'avenir "du 16.02.2010 |
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Le Ch’ti Dany Boon passe la frontière en douanierMardi 16 février 2010 Cinéma Le tournage de « Rien à déclarer » démarre jeudi Direction la botte du Hainaut. Et dans la botte, le fond de la botte. Arrêt à la frontière, à Macquenoise, à 200 kilomètres de Paris, sur une terre qui flirte autant avec la Belgique, la Picardie et le Nord. C’est là que Dany Boon a trouvé le décor de son nouveau film, Rien à déclarer. Deux ans après Bienvenue chez les Ch’tis et ses 20 millions de spectateurs, l’humoriste français reprend la caméra pour une histoire de douaniers à la frontière franco-belge au moment du passage à l’Europe et de la libre circulation des biens et des personnes. Vingt millions d’euros de budget contre onze pour Bienvenue chez les Ch’tis. Pression d’enfer ? Le fait que la production organise une conférence de presse avec Dany avant le tournage est un signe. Si l’acteur-réalisateur apparaît détendu, prêt à répondre à toutes les questions de la presse comme des élus locaux, il ne dément pas la pression. « Il y a une grosse demande, une grosse attente… Déjà faire une conférence de presse avant que tout commence, c’est particulier, non ? Je me suis aussi mis la pression dès l’écriture. J’ai pris mon temps car j’ai mis du temps à être satisfait. Ma priorité est de raconter une histoire de gens normaux pour faire rire et émouvoir, une comédie pleine de tendresse. Pourquoi la douane ? Parce que j’ai connu ça, gosse. Un jour, en repassant par là, j’ai vu que c’était devenu un no man’s land et j’ai trouvé ça cinématographique. » En lisant le synopsis de Rien à déclarer, on sent une nouvelle fois la volonté de dénoncer le rejet de l’autre et de montrer du doigt l’absurdité des querelles de frontière, surtout quand on est cousins comme peuvent l’être Français et Belges. « On a tous connu ça, ce racisme bête. Je me souviens d’avoir lu dans un estaminet d’Ypres : « Interdit aux chiens et aux Français ». Cela m’avait choqué. Des blagues belges qui blessent, ça existe aussi ! À l’époque des Ch’tis, on m’a dit : « Mais vous n’êtes pas 100 % Ch’ti ». J’en ris. En France, on est un mélange d’origines. J’en suis la preuve vivante. Ce melting-pot, c’est ça l’important. Je ne me plains pas. L’absurdité fait partie de la nature humaine. Je me bats contre avec mes armes, c’est-à-dire le rire et la tendresse. » Dany Boon commence le tournage de son film jeudi. Dernier clap prévu le 12 mai. En haut de l’affiche : Benoît Poelvoorde dans le rôle du douanier belge trop zélé et trop patriote. « Ce personnage est francophobe. Il a la haine du Français parce qu’il le pense arrogant. J’ai choisi Benoît car il a cette drôlerie, cette folie que je recherchais. J’avais besoin d’un acteur drôle ayant en lui une douleur, une fragilité afin de ne pas être dans la farce. » On demande à Dany Boon si Benoît va vraiment arrêter ce métier comme il l’a répété la semaine dernière. « Je pense que c’est du pipeau. Si c’est vrai, c’est dommage. Ce serait une perte pour le cinéma. J’espère qu’il ne le fera pas. Mais je peux comprendre que la notoriété soit difficile à gérer quand on est fragile. » Pour faire plus « français » Sur le lieu de tournage, une trentaine d’ouvriers s’activent sous la neige pour faire du vrai avec du faux. Pratiquement toute la rue a été construite, des douanes au restaurant No man’s land. La pierre bleue a été recouverte de briques rouges pour faire plus « français ». Façades rouge, jaune, blanche avec patine du temps juste comme il faut. D’ici peu s’y presseront des figurants issus de la région et un casting de seconds rôles attractif : Karine Viard et François Damiens en couple franco-belge tenant l’estaminet ; Bouli Lanners en douanier souffre-douleur de Poelvoorde ; Olivier Gourmet en prêtre confesseur… Quant à Dany Boon, il porte la moustache du douanier. « Je joue le douanier français amoureux d’une vendeuse de chocolat qui n’est autre que la sœur du douanier belge joué par Benoît. Je vais essayer de prouver que les Français sont des gens bien. » Dans la région, on salue la présence de ce tournage. Maires et bourgmestres se réjouissent. Et tout le monde rêve… Dany Boon, lui, dit : « Je suis très content de faire bosser des gens d’ici. Si le film est réussi, tant mieux s’il génère des choses en plus mais ma priorité est de faire rire et d’émouvoir. » Il confie encore qu’il ne sera pas le prochain Obélix car « ce n’est pas une bonne idée et je n’ai pas le temps ». Il dit aussi que, pour l’instant, il n’y a pas de suite aux Ch’tis. Que le remake italien est en montage alors que la première version du scénario américain n’est toujours pas aboutie. Quant au César de la comédie, il est tombé à l’eau. « Dommage de se couper de tout un pan du cinéma. Il nous reste le public. » BRADFER,FABIENNE (le soir.be) |
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Il était le Benoît Poelvoorde de 1956Arthur Dubois a occupé le poste de Benoît Poelvoorde (Ruben Vandevoorde) durant 9 mois. D.R. Mercredi 17 février 2010
"L’histoire de ma famille est intimement liée au poste frontière de Macquenoise ”, raconte Evelyne Tonglet. Voilà maintenant 65 ans que la famille Tonglet possède les commerces situés à côté du poste frontière de Macquenoise. “ Je suis née dans une ferme près de la frontière et en 1956, mon frère a acheté le café près de la douane. C’est là que j’ai rencontré mon mari. Je travaillais comme serveuse dans le café de mon frère. Mon mari a été envoyé à Macquenoise pour être douanier. Le coup de foudre a été instantané”, raconte Evelyne Tonglet. Après qu’ils se sont mariés, le couple a déménagé. Arthur a travaillé 9 mois au poste frontière de Macquenoise, mais sa relation avec une commerçante a obligé ses supérieurs à le muter. Il revenait tous les week-ends pour travailler dans le commerce familial. Arthur et sa femme ont été surpris lorsqu’on leur a appris qu’un film se tournerait sur le lieu de leur rencontre. “ C’est notre terre d’attache. Nous serons heureux de voir les bâtiments dans lesquels nous avons travaillé sur un grand écran.” Ils veulent être figurants Le couple a posé sa candidature pour être figurant dans le film de Dany Boon. “ Nous l’avons donnée directement au régisseur sans aller au casting. Par contre, nous avons peut-être fait une bêtise car nous n’avons pas précisé nos mensurations ”, commente Arthur Dubois. Le couple, qui a récemment fêté ses noces d’or, serait ravi d’être sélectionné comme figurants. “ Participer au film raviverait des souvenirs en nous. On a vécu dans les bâtiments qui seront utilisés pour le film. Cela dit, nous ne serons pas vexés si l’équipe de casting ne nous sélectionne pas. Nous nous rendrons sur place pour nous imprégner de l’ambiance. ” Depuis que leur entourage a appris que le couple serait dans le film, les blagues fusent: “ On a des fous rires ensemble car quand on nous voit, on dit “ Voilà les stars! ” Arthur Dubois a occupé le poste de Benoît Poelvoorde (Ruben Vandevoorde) durant 9 mois. D.R. |
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02.03.10 Vous en avez peut-être déjà entendu parler : le village de Macquenoise, entre Hainaut et France, est sens dessus-dessous. C'est que Dany Boon s'apprête à y tourner la suite de ses Chtis. Le film, qui racontera une histoire de douaniers franco-belges, a beau s'appeller "Rien à déclarer", une petite visite dans le village nous montre vite que les habitants ont des tas de choses à raconter. C'est Andrée qui nous sert de guide. Vous vous rappelez ? Il y a quelques mois, on était allés voir ses tableaux, des portraits des présentateurs des JT, dessinés sur le vif . Elle nous l'affirme tout de go: "Tout le village est en affaire. A commencer par Catherine". Catherine tient la station-service juste en face du lieu du tournage. C'est chez elle que les gens de la production viennent quand ils ont besoin d'un service. Comme en plus, elle a également un magasin de pralines, tout le monde s'y retrouve. Résultat: elle est au courant de toutes les infos et de tous les potins sur le tournage. "Les journalistes m'appellent pour être tenus au courant." Un peu plus loin, on croise Robert. Il tient le tabac (qui deviendra un café pour les besoins du tournage). Son verdict sur le cinéma? C'est sympa, mais il y a des contraintes : "Je dois fermer mon magasin pendant un mois. Et pendant ce temps là, je ne travaille pas, moi !" Il a déjà croisé Dany Boon, mais il n'est pas plus impressionné que ça. Dany qui, explique-t-il, est un fumeur, "mais il n'a encore rien acheté chez moi" et on sent que ça ne fait pas ses affaires. Il faut dire que toute la rue a été transformée pour les besoins du film. Le bureau de la douane au carrefour? Un décor en bois vieilli artificiellement. Le café un peu plus loin ? Carton pâte et frigolite. Le magasin de chocolat belge ? Construit en quelques jours. Comme conclut Andrée, dans un grand éclat de rire : "Le cinéma, c'est du toc ! " Les habitants espèrent que le film va avoir le même succès que Bienvenue chez les Chtis, et que les touristes vont se précipiter sur le lieu du tournage. Sauf que, dans le film, Macquenoise est rebaptisé Koorkin. Et comme le dit Robert : "Essayez de trouver Koorkin sur un plan ! " Pour en savoir plus sur Macquenoise, Catherine a créé un site : www.macquenoise.be source: rtbf.be |
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Actualité Région Près de Fourmies, Dany Boon est sur le départ mais les ambitions restent dimanche 11.04.2010, 05:08 - La Voix du Nord Retour à la normale à Macquenoise (B). On vient y profiter du prix du tabac et de l'essence et faire des photos souvenir. PHOTO « LA VOIX» | TOURNAGE DE « RIEN À DÉCLARER » |Suite de notre série dominicale consacrée au tournage de la nouvelle comédie de Dany Boon Rien à déclarer. Cette semaine, le réalisateur a posé sa caméra dans le village belge de Seloignes. ... À quelques kilomètres de là et de Fourmies, « Courquain », principal décor naturel du film, après un mois de tournage retrouve son calme, son vrai nom (Macquenoise) et son aspect. On démonte, on arrache, on démolit. Les décors partent en lambeaux. Au grand dam de certains commerçants. « C'est fracassant de voir tout démonté, soupire Catherine Tonglet, qui tient la station-service face au décor. Ils ne veulent rien laisser. J'aurais bien gardé l'auvent noir et rouge qu'ils ont fait pour la station mais ils ne veulent pas. » RaidPour tout le décor, la raison du démontage est la même : sécurité. Les acteurs politiques, économiques et touristiques franco-belges auraient peut-être aimé en tirer parti. « C'est dommage de perdre les décors, souffle Paul Schuler, de l'office de tourisme de la région de Fourmies. Il faudra deviner. On a pris des photos pour faire une expo, mais ce n'est pas pareil. Macquenoise perd de son Courquain. » Pour profiter de l'effet Boon comme Bergues l'a fait après Bienvenue chez les Ch'tis, le triangle Fourmies-Hirson-Chimay s'est associé et a élaboré quelques recettes : guides et circuits touristiques reprenant les principaux lieux et même un raid destiné à une clientèle d'entreprises avec pour thème la course entre douaniers et contrebandiers. Mais comment relier tout cela au film quand les lieux de tournage sont si éparpillés et qu'ils seront désignés au final sous le nom imaginaire de Courquain ? « On négocie avec la production pour pouvoir utiliser une partie du concept,explique Jean-Jacques Thomas, maire d'Hirson. Pour l'instant, il n'y a rien de finalisé. » À la fin de la semaine, Dany Boon quitte la région pour terminer le tournage du film à Bruxelles et en Bretagne, mais ses hôtes d'un mois espèrent ne pas en avoir fini avec lui. AMANDINE MEUNIER |
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[Photos des Travaux pour le tournage] |
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Pendant le tournage du film de Dany Boon, le petit village de Macquenoise s'appelera Koorkin côté Belge et Courquain côté Français. |
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