Macquenoise vous souhaite la bienvenue à Courquain

Au lendemain de la guerre 1914-1918, on pouvait dénombrer 9 lavoirs publics à Macquenoise. Certains n'avaient qu'une armature en bois couverte de tôles tandis que d'autres étaient en maçonnerie.

Aujourd'hui deux d'entre eux ont échappé à l'outrage du temps et à la destruction par la main de l'homme. L'un est situé au Val d'Oise, l'autre à la Rue de la Scierie. Ce dernier, appelé autrefois "lavoir Gallet", vient d'être remarquablement restauré.

Ce lavoir public où murmure une eau fraîche et claire fait partie de notre patrimoine et doit rester un témoin du pénible travail des blanchisseuses d'autrefois.

Son historique : sa construction en 1887. Au 19ème siècle, pour le blanchissage du linge, les ménagères de Macquenoise utilisaient l'eau des pompes publiques, celle des fontaines ou encore celle des puits privés. Il y avait de ce fait un danger de pollution des sources par le rejet des eaux usées et savonneuses à proximité des points d'eau.

Avec l'apparition du lave-linge, les lavoirs ont été désertés et la plupart sont disparus. Les deux derniers de Macquenoise sont des témoins. S'ils le pouvaient, ils décriraient ce dur métier des lavandières et des ménagères, travail mal rémunéré et pénible qui brisait les reins.

extrait André LEPORCQ